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C'est pas mon idée !

vendredi 26 août 2016

CommBank explore la robotique

CommBank
Si les promesses de la robotique et de l'intelligence artificielle envahissent l'actualité, leurs applications et implications réelles sont encore sujettes à polémique. Afin d'apporter un peu d'objectivité au débat, CommBank, avec plusieurs partenaires, commerciaux et académiques, investit dans un programme expérimental ambitieux.

Après une année de préparation, la banque vient d'acquérir à grand frais (300 000 AUD) un des 3 exemplaires au monde de « Chip », robot humanoïde d'origine espagnole habituellement destiné aux instituts de recherche. Bien qu'hébergé au sein de son lab d'innovation à Sydney, il aura vocation à être partagé. Ainsi, d'une part, un appel à projets a été lancé auprès de l'ATN (réseau d'universités technologiques australiennes) et, d'autre part, les applications envisagées pourront concerner divers secteurs d'activité.

L'objectif est en effet non seulement d'explorer les usages – et les réactions des consommateurs et des salariés – dans l'univers bancaire (en particulier en agence, comme le fait Mizuho, au Japon, depuis quelques mois) mais aussi, potentiellement, de mettre le robot au service des entreprises clientes de CommBank. Dans ce cadre, un partenariat de deux ans a d'ailleurs été conclu avec Stockland, un spécialiste de la gestion foncière (exploitant notamment des résidences pour retraités et des centres commerciaux), afin de réaliser un certain nombre d'expérimentations spécifiques.

Robot Chip

Les universités, quant à elles, sont mises à contribution pour proposer des sujets de recherche. Cinq équipes d'étudiants, issues des 4 coins du pays, et financées par la banque, auront donc l'opportunité de mettre en œuvre concrètement leurs idées sur la « robotique sociale ». Car l'enjeu, considéré comme essentiel pour l'avenir de la discipline, est à la fois de développer des applications utiles mais également d'en valider l'acceptabilité et la valeur perçue par les consommateurs, dans différents contextes.

L'inévitable montée en puissance des robots dans notre vie quotidienne suscite aujourd'hui autant d'espoirs (de libérer l'homme de tâches ingrates) que d'angoisses (de mise au chômage de la moitié de l'humanité). Plutôt que de continuer à fantasmer vainement, il vaut certainement mieux apprécier la démarche pragmatique de CommBank, qui devrait permettre de vérifier in situ les véritables capacités des machines et leurs impacts sur leur « environnement ». Les résultats offriront alors une base objective pour réfléchir sereinement sur les conséquences de la robotisation.

À lire également sur l'initiative de CommBank, cet article de The Australian.

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